Concours, organisation de compétitions sportives… Quand la PHR se réinvente

Depuis 2018, le groupe Nord Littoral organise de nombreux événements qu’ils soient en ligne ou en réel. Un moyen de diversifier ses sources de revenus tout en restant proche des lecteurs et de son territoire.

Concours, organisation de compétitions sportives… Quand la PHR se réinvente

Depuis 2018, le groupe Nord Littoral organise de nombreux événements qu’ils soient en ligne ou en réel. Un moyen de diversifier ses sources de revenus tout en restant proche des lecteurs et de son territoire.

Si le confinement a réduit à néant toute création d’événements, Ahmed Kara, responsable développement et marketing du groupe Nord Littoral attend avec impatience de pouvoir organiser à nouveau des rencontres avec les lecteurs et des manifestations afin de rester en contact avec ces derniers. « On a tout stoppé avec le covid mais dès que tout sera passé, on relancera les événements. »

Durant cette pause d’un peu plus d’un an, les événements en ligne se sont multipliés. Toujours en respectant les traditions des différents territoires. Ainsi, le quotidien départemental Nord Littoral a organisé le concours du meilleur Calais, ou du meilleur craquelin à Boulogne-sur-Mer (pâtisseries locales). Un jeu en relation avec les commerces locaux : « Tout le monde est gagnant. Les commerçants qui gagnent de la visibilité grâce au concours et nous qui proposons du contenu différent à nos lecteurs. »

La diversification des contenus est essentielle pour les titres de PHR car ils permettent des revenus supplémentaires à ceux générés par les ventes ou la publicité.

C’est dans cette optique de diversification que le groupe Nord Littoral organise désormais  l’Urban-trail de Calais. Il s’agit d’une course qui permet de faire découvrir la ville, le tracé passe par 14 monuments historiques de la ville. Il permet de mettre en avant le territoire.Un choix qui est apparu après une discussion avec des lecteurs selon Ahmed Kara : « Les abonné souhaitaient que nous participions plus activement à la vie du territoire. Nous voulons désormais être acteur du territoire et plus seulement des témoins des actions qui s’y déroulent. » 

« Bien entendu, chacun doit rester dans son rôle » indique les responsable développement. Il insiste sur la répartition des tâches. Pour lui, ce n’est surtout pas au journaliste d’organiser des concours. Sa première préoccupation doit rester de produire de l’information.

Il pointe également l’importance de la cohérence des événements organisés et proposés; Ils doivent répondre aux attentes du territoire et de ses habitants pour que cela ait du sens : « Si on organise un festival de la bouillabaisse à Calais, nos lecteurs ne vont pas se reconnaître dans l’événement. Notre ADN c’est le local, que ce soit pour l’information ou les manifestations ».

D’autres événements comme la rédac’mobile, nécessitent eux, quelques modifications dans le travail des journalistes. Depuis 2018, un minibus tout équipé sillonne le Pas-de-Calais à travers les rédactions du groupe. Les abonnéspeuvent alors interpeller directement les journalistes et échanger sur le contenu. Ces échanges sont essentiels pour Ahmed Kara : « On peut plus facilement prendre la température de nos lecteurs, savoir ce qu’ils souhaitent réellement lire, si ce qu’on leur propose leur plaît. Ce lienest primordial dans la presse de proximité».

Martin Bizeray

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