#tanews, le nouveau média de L’union qui s’adresse aux jeunes 

Pour attirer de nouveaux lecteurs, L’union a décidé de créer son média “pour et par les jeunes” : #tanews. Gratuit, ce site met en avant une actualité destinée aux jeunes Rémois et Rémoises.

#tanews, le nouveau média de L’union qui s’adresse aux jeunes 

Pour attirer de nouveaux lecteurs, L’union a décidé de créer son média “pour et par les jeunes” : #tanews. Gratuit, ce site met en avant une actualité destinée aux jeunes Rémois et Rémoises.

Renouveler son lectorat. Trois mots et un défi considérable pour des centaines de journaux français. Alors que le lecteur type vieillit et meurt, l’urgence de trouver un nouveau public cible se fait ressentir. Mais comment l’attirer quand les articles qui paraissent dans le journal sont pensés pour plaire à une tranche d’âge différente. Une seule solution : innover. L’union l’a bien compris et a lancé, début novembre, son média “pour et par les jeunes”. Nommé #tanews, ce projet est un pure-player gratuit polarisé sur Reims et ses alentours.

Exit les idées ringardes et les codes trop stricts. Avec #tanews, le tutoiement est de rigueur et les idées de sujets proviennent majoritairement des cerveaux d’Alexis Paquis et de Séréna Duthilleux. Le premier membre du binôme est alternant en communication à Médiaschool et référent jeune de #tanews. Il travaille depuis son arrivée en septembre sur le projet. Séréna Duthilleux est, elle, entrée en scène alors que le média avait déjà pris son envol. Elle réalise, au sein de L’union, son stage de fin d’études en Master Gestion Multilingue de l’Information. Si le duo écrit et crée le contenu disponible sur le site et sur les réseaux sociaux, ces deux-là ne sont pas complètement seuls sur le projet. “Carole Lardot, rédactrice en chef chargée de l’innovation de L’union, supervise la partie rédactionnelle. Carole Sangnier, la cheffe de projet s’occupe des partenariats et il y a aussi Marion Dardard, journaliste à la locale de Reims qui est notre référente, énumère Alexis Paquis. Sans avoir suivi de formation journalistique, Alexis Paquis et Séréna Duthilleux ont “vite été lancés sur le terrain”. En apprenant sur le tas et avec la ligne éditoriale de #tanews, les deux vingtenaires ont fini par adopter “une routine de journaliste mais en ajoutant une véritable proximité avec les jeunes”. 

« On essaye de ne laisser personne sur le carreau, de donner la parole à tout le monde » 

Alexis Paquis, référent jeune du média #tanews

Pour contenter ce lectorat si exigeant, ils s’emparent des codes du web et n’hésitent pas à varier les formats. La vidéo est loin d’être négligée. “Les portraits de jeunes engagés dans le milieu associatif, c’est ce qui fonctionne le mieux”, confie le référent jeune. Ce concept est donc devenu une série : “Jeunes et engagés”. Pour l’heure, cinq articles composent la série. Outre cette catégorie, le média met en lumière des bons plans, des opportunités pour les stages, des propositions de sorties“On publie environ trois à quatre brèves par jour et un article de fond”, résume Alexis Paquis. L’essentiel, c’est que chaque Rémois de moins de 26 ans puisse s’y retrouver. “On essaye de ne laisser personne sur le carreau, de donner la parole à tout le monde”, précise-t-il. Étudiants, travailleurs, sans-emploi ; chez #tanews, toutes les catégories socioprofessionnelles doivent pouvoir trouver leur bonheur. Pour accomplir cette mission, il faut parfois “sortir de sa zone de confort et ne pas avoir de préjugés” sur les sujets proposés. Récemment, le duo a même pu étendre ses sujets au-delà de Reims et son agglomération. “On a publié des informations sur Châlons-en-Champagne et sur Charleville-Mézières”, révèle Alexis Paquis. 

Le format vidéo fait partie intégrante de l'offre proposée par #tanews. © Capture d'écran lunion.fr/tanews.

Les réseaux sociaux, outils essentiels pour acquérir une certaine notoriété

Pour espérer donner de la visibilité au site, l’équipe mise sur les réseaux sociaux. Nourrisson dans le monde des médias, #tanews tombe parfois mais pour mieux se relever. “On a dû faire des ajustements au niveau de notre stratégie sur Instagram, explique Alexis Paquis. “On postait tout ce qu’on publiait sur le site sur Instagram ; que ce soit les brèves ou les articles de fond mais on s’est vite rendu compte que ça faisait trop de posts. Trop de #tanews, ça tue #tanews. ”Pour éviter que les abonnés ne soient surchargés de publications venant du compte, Alexis Paquis et Séréna Duthilleux ont choisi de mettre les brèves en story et garder les posts classiques pour les articles de fonds. “Au début, ça fonctionnait bien sur Instagram mais pas sur le site. On s’est rendu compte que c’était compliqué de ramener des gens sur le site par le biais d’Instagram alors que sur Facebook, on avait moins d’abonnés mais ça nous amenait plus de visiteurs », poursuit l’alternant. Chaque jour, l’équipe de #tanews s’essaye à de nouvelles techniques pour développer ses réseaux sociaux.

Dans l’intention de faire découvrir #tanews, Alexis Paquis s’est rendu en septembre et octobre 2022 dans plusieurs établissements scolaires ou associatifs afin de présenter le média à des jeunes.

L’idée était aussi d’expliquer qu’il est possible de contribuer aux articles publiés sur le site. Effectivement, le principe de #tanews repose en partie sur le fait que les lecteurs peuvent écrire pour le site. L’objectif : leur donner la parole. “Il y a encore un petit manque de notoriété à ce sujet”, reconnaît Alexis Paquis mais “on essaye de creuser notre terrier, de créer une communauté”, précise-t-il. Une mission qui prend du temps.

Swann Dalbera

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