Pour sa nouvelle maquette, la Dépêche du Midi a misé sur la modernité et l’uniformité

Le quotidien régional français a lancé, vendredi 1er octobre 2021, une nouvelle maquette pour ses quatorze éditions. Construite avec les journalistes, elle se veut "plus aérée" et "mieux organisée" pour faciliter la lisibilité du lectorat. Après un mois de lancement, les retours sont positifs.

Pour sa nouvelle maquette, la Dépêche du Midi a misé sur la modernité et l’uniformité

Le quotidien régional français a lancé, vendredi 1er octobre 2021, une nouvelle maquette pour ses quatorze éditions. Construite avec les journalistes, elle se veut "plus aérée" et "mieux organisée" pour faciliter la lisibilité du lectorat. Après un mois de lancement, les retours sont positifs.
Maquette dépêche du midi

Le vendredi 1er octobre 2021 constitue une date importante dans la riche histoire de la Dépêche du Midi. La veille de souffler ses 150 bougies, le quotidien régional du sud-ouest de la France a inauguré une nouvelle maquette éditoriale.

En misant sur une formule « plus aérée » et « mieux organisée », le titre occitan a souhaité moderniser son journal, dont la précédente maquette datait de 2011. « Dix ans, c’est une éternité, abonde Lionel Laparade, le rédacteur en chef de la Dépêche du MidiOn a voulu remettre aux standards la typographie et restituer de l’ordre. Le journal s’était destructuré. Quand on feuilletait nos quatorze éditions, on pouvait se demander si toutes étaient du même titre. »

Harmoniser le print et le web

L’autre raison principale était la volonté d’accélérer sur le « web first », à l’essor infini. « L’objectif était de faire coïncider les formats web et papier pour avoir une correspondance entre les supports. Avant, les deux systèmes ne dialoguaient pas entre eux. » C’est désormais le cas, grâce à un « travail approfondi sur les outils » mis à la disposition des journalistes.

Adaptation et uniformité sont donc les mots-clés de ce renouveau. Et comment se traduit concrètement la formule 2021 ? « On a opté pour une nouvelle police, plus moderne. Le journal est plus aéré. On a perdu 5 à 10% de contenu et on a introduit un peu de blanc, sans en abuser, pour gagner en lisibilité. »

Le système des Unes a également été modifié. Avec « le choix de l’hyperchoix », elles s’articulent à présent autour d’un sujet « valorisé » et de trois à quatre rappels. « Un format expérimenté pendant le confinement, avec l’actualité qui tournait exclusivement autour du Covid, et qui avait plu », informe le rédacteur en chef.

La Une a également subi des changements. Désormais, un sujet "valorisé" concentre une grande partie de la première page. Comme ici, avec cette édition du dimanche 24 octobre 2021

Mais attention : changer, oui, tout bouleverser, non.

Un mois après le lancement, les avis sont plutôt unanimes. « Le lancement a très bien fonctionné, on a de bons retours, savoure Lionel Laparade. A priori, nos lecteurs continuent à bien se repérer dans le journal. Ils jugent le format modernisé et plus lisible. C’était l’objectif ! »

« L’évolution n’est pas une révolutionNos lecteurs, dont la moyenne d’âge se situe entre 65 et 70 ans, n’aiment pas être bousculés. Il y a des risques si on change trop de choses. »

Lionel Laparade, rédacteur en chef de la Dépêche du Midi

Le lectorat consulté

Le rédacteur en chef et son équipe ne cachent pas leur satisfaction, qui récompense « presque une année » de travail. Et pour lequel l’élaboration collective était de mise. « On a souhaité associer à ce projet l’ensemble de la rédaction. Parmi tous les journalistes du groupe, 70% se sont portés volontaires pour participer. Mais on a été obligé de faire un tri, et ce sont près de 70 journalistes qui ont travaillé sur la maquette. »

Pour solliciter également le lectorat autour de ce projet, un panel de lecteurs a été consulté. « Fin juin, nous leur avons soumis un numéro 0, pour récolter leurs avis. Les retours ont été très bons. » Et voilà la nouvelle maquette qui va accompagner pendant de longues années les lecteurs assidus du canard. Pour quand la prochaine ? On se donne rendez-vous dans dix ans. Ou plus.

Romaric Larue

Contact

Recevez les news de l'info locale

directement par mail