« Plume » de presse • Assises du journalisme • La Poste • Correspondants de presse • Le Démocrate • Pays…

Nouveau tour d'horizon de l'actualité de la presse de proximité, des radios locales aux pure-players, en passant par la PHR, la PQR et les réseaux sociaux...

« Plume » de presse • Assises du journalisme • La Poste • Correspondants de presse • Le Démocrate • Pays…

Nouveau tour d'horizon de l'actualité de la presse de proximité, des radios locales aux pure-players, en passant par la PHR, la PQR et les réseaux sociaux...

Les Assises du journalisme étudient les faits divers et l’IA

Clap de lancement pour la 18e édition des Assises du journalisme de Tours, qui se déroulent depuis ce lundi 10 jusqu’au samedi 15 mars. Cette année, l’IA et les faits divers ont été mis à la une de ce festival, avec de nombreuses tables rondes et débats. L’ESJ Lille sera d’ailleurs présente à travers deux présentations, l’une consacrée aux nouvelles couvertures des faits divers, du live tweet à YouTube, et l’autre aux risques psychologiques liés à ces faits de société souvent violents. A noter : une table ronde, le 13 mars à 11 h, abordera plus spécifiquement le faits divers en local, aux sources de l’info de proximité.
Le programme complet ainsi que les modalités pour l’inscription aux journées et aux soirées sont disponibles sur le site des Assises.

Le Démocrate aura son musée à Vervins (02)

C’est un Monument historique, au sens premier du terme. Le Démocrate de l’Aisne, à Vervins, ultime journal imprimé au plomb en Europe, devrait avoir son musée. C’est ce qui a effet été annoncé fin janvier, lors de la visite surprise du président Emmanuel Macron dans le département, comme le relate Philippe Romain dans le Monde, le 26 février 2025.
 » (Le Président) a assuré que nous aurions les fonds pour notre idée de musée adossé au journal », raconte Antoine Fauqueux, mécanicien-conducteur de la rotative du Démocrate, vénérable machine qui date de…1924. Le musée permettrait de voir la fabrication en direct du journal (une vision qui replonge avec beaucoup d’émotion les spectateurs dans le temps), mais aussi de proposer des ateliers de typographie.
En attendant les fonds, chacun est invité à s’abonner au titre (60€ par an, y compris la cotisation à l’association éditant le titre), le journal dépendant en grande partie de ce soutien populaire pour survivre et continuer à être édité.

Mouvement de colère des correspondants au Midi Libre

Les 700 correspondants locaux de presse (CLP) du quotidien Midi Libre sont en colère depuis quelques semaines. La raison : une diminution de leurs indemnités, décidée par la direction, qui leur a été communiquée par mail, avec une rétribution qui passe par exemple de 27 à 17 euros pour les articles les plus complexes, ou de 12 à 11 euros pour une annonce ou un compte-rendu.
Dans le mail, consulté par l’AFP, la direction indique que ces économies permettront de dégager des moyens permettant de développer de nouveaux formats, tel la vidéo.
Les CLP visés ont reçu le soutien du Collectif national des correspondants de presse, de la CFDT-Journalistes mais aussi de l’Association des maires du Gard qui appelle à « de
nouvelles négociations rétablissant a minima les grilles de rémunération initiales« . Vendredi 7 mars, une centaine de CLP a menacé de « déposer la plume et on va informer les lecteurs sur le terrain » à partir du 8 mars.

Grève au Parisien

Le jeudi 6 mars 2025, les salariés du Parisien ont voté une grève de 24 heures ainsi qu’une motion de défiance contre la direction du quotidien. Une mesure prise pour contester un plan de réorganisation prévoyant la suppression de près de 40 postes. Une motion de défiance visant la direction du journal a également été votée, avec 245 voix pour, 77 contre et 4 abstentions.
Le projet de « modernisation de l’organisation » lancé en février par la direction du quotidien concernerait, selon les syndicats, 29 postes au sein de la rédaction, 10 aux fonctions dites support.

La Poste attachée à la distribution du courrier 6 jours sur 7

Voilà quelques semaines, la Cour des comptes s’interrogeait sur la pertinence de la distribution du courrier par la Poste 6 jours sur 7. Le 27 février, l’opérateur historique a indirectement répondu, lors de la présentation des résultats financiers pour 2024 du groupe La Poste. Une présentation durant laquelle il est apparu de manière évidente que le trafic postal « classique » ne cesse de décroître : « les volumes de Courrier ont poursuivi leur baisse structurelle (-8,2% à 5 618 millions de plis distribués vs 6 116 millions 2023)« . En parallèle, avec plus de 2,6 milliards de colis distribués, le transport et al distribution des paquets continue de bien se porter, avec une hausse de 2,3% pour Geopost et 4,9% pour Colissimo.
Alors, qu’en est-il du maintien de la distribution 6 jours sur 7 ? La Correspondance de la Presse reprenait le 28 février les propos de Philippe Wahl, PDG du groupe la Poste : « Le 6 jours sur 7, nous y sommes très attachés car s’y joue l’avenir des facteurs. » Et le quotidien professionnel de préciser que le PDG paraissait « circonspect sur les économies réalisées par la suppression de la livraison le samedi, qu’il estime à « une cinquantaine de millions d’euros ». » Affaire à suivre, donc,  en ce qui concerne la distribution des journaux, notamment la PHR et la PQR, dans les zones les plus reculées du territoire…

Le nouveau numéro de Pays dédié aux Cévennes

Après Saint Malo, le Vercors ou Mayotte, la revue Pays dédie son futur numéro. aux Cévennes. Il s’agit d' »une revue semestrielle de 168 pages, imprimée en France, indépendante, qui s’intéresse à un unique territoire à chaque fois, et fait la part belle au reportage et au photojournalisme pour mieux le comprendre.« 
« Entre ruralité assumée, luttes sociales et attachement aux paysages façonnés par ses habitant·es, ce territoire soulève de nombreuses questions : quelles traces garde-t-il de son passé contestataire ? Comment ses habitants font-ils face aux crises climatiques et économiques ? Qu’est-ce que vivre dans les Cévennes, aujourd’hui ? » explique l’équipe de Pays.
Le magazine sur les Cévennes est en prévente sur son site, et la livraison se fera à l’automne 2025.

Journalisme et IA en débat le 20 mars à Reims

Expliquer encore et toujours l’envers du décor de la presse au grand public : voilà ce qui permettra peut-être de redonner des couleurs à la côte de confiance des Français envers les médias. Et on ne peut donc qu’applaudir l’initiative du réseau des bibliothèques de Reims, en partenariat avec la Direction des affaires culturelles Grand Est  et le club de la Presse Reims Champagne. Ils organisent le 20 mars à 18 h 30, médiathèque Jean Falala à Reims, une conférence sur l’usage de l’IA dans les rédactions -locales et nationales.
La soirée sera présentée par la journaliste Claire Hohweyer et rasssemblera Géraldine Baehr – Pastor (directrice générale de Rossel Est Médias (L‘union, L’Ardennais, L’Est éclair, Liberation Champagne),  Florent Rimbert (responsable du développement numérique de l’ Alliance de la presse d’information générale),  Gerald Holubowicz (formateur et journaliste spécialisé Tech, IA, deep fakes, rédacteur en chef de Synth Média) et Gilles van Kote (directeur délégué en charge des relations avec le public du Le Monde, journal qui a signé en 2024 un accord de partenariat avec OpenAI).

« Ça presse » du 20 au 23 mars à Lyon

« Ça presse », les rencontres internationales du dessin de presse et des médias reviennent à Lyon du 20 au 23 mars. Un regard décalé sur l’actualité, en y rajoutant une large dose d’humour, bien nécessaire en ces temps où l’info est plus que morose…
Au programme de cette 4e édition, le questionnement de a place du rire et de la satire dans les médias et plus généralement dans la société. « Du dessin en live, des tables rondes, des ateliers et des master class avec plus d’une cinquantaine d’invités dessinateurs, journalistes, experts, personnalités, une dizaine d’événements et près de 500 dessins exposés », annonce le programme, mêlant dédicaces, tables rondes et ateliers.

Une nouvelle « plume » de presse

Finies l’emblématique plume rouge caractéristique des marchands de journaux. Depuis le 5 mars, on connaît le nouveau design des enseignes des magasins vendant la presse. Le design, réalisé conjointement par Julie Soudanne (Jli Type Studio), Studio double (Pauline Vialatte de Pémille et Agathe Joubert) et Jacques Averna, (dessinateur et designer), présente une nouvelle plume stylisée, cette fois grise, sur le fond jaune, légèrement plus orangé. La nouvelle image a été choisie par le ministère de la Culture, après un concours lancé en décembre 2022 qui a réuni une quarantaine de candidatures.

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