1/ Baisse du papier au profit du web
En comparaison avec le rapport d’impact de l’année dernière, l’audience globale du groupe reste au même niveau. Cependant, le nombre de pages vues sur les sites des journaux augmente : 790 000 personnes consultent quotidiennement les sites des journaux, contre 713 000 l’année dernière. “On travaille de plus en plus les versions web de nos articles et également on a une partie de nos lectorat qui est plus attiré par les formats numériques”, explique Frédéric Thomasson, référent des hebdomadaires du groupe. Ceux-ci n’ont pas de sites propres : ils publient sur les sites des quotidiens.
Selon lui, les abonnements numériques sont en hausse car “la version numérique est moins chère”. L’intérêt du web est également d’aller “chercher de nouveaux lecteurs”.
2/ Une note de 12/20 pour la confiance en les journalistes
“Ca ne s’applique pas forcément aux hebdomadaires” précise Frédéric Thomasson. En effet, des cahiers d’impacts ont également été édités pour chacun des titres hebdomadaires. Ils soulignent des dossiers importants du territoire traités dans les journaux. “ On a eu une mobilisation de la rédaction pour aider nos lecteurs à avoir une meilleure vie. Par exemple, dans La Voix du Sancerrois, on a beaucoup d’articles sur le dossier des zones blanches” souligne Frédéric.
“Il faut faire savoir à nos lecteurs que nous sommes là à leur service.” Notamment pour parler des belles initiatives. En effet, Le Pays a des rubriques “belles histoires”. Pour certains lecteurs, le journal est un lien très fort dans une semaine. “On doit être à la hauteur de cette exigence.” Une erreur ne doit jamais se répéter au risque de perdre la confiance des lecteurs.
Frédéric pense que les hebdomadaires du groupe bénéficient donc de la “confiance des lecteurs” mais souligne qu’ils “ont raison d’être exigeants” : “Si on trahit leur confiance, on n’est plus une presse de proximité.”
La période du COVID-19 et l’incertitude des informations a peut-être pesé sur les notes des lecteurs mais « il ne faut pas les prendre pour des idiots. Peut-être qu’une partie de la population va faire l’amalgame. Mais la plupart ont un cerveau !”
3/ Nouvelles rubriques, nouveaux concepts
“La presse régionale fait partie des supports de presse qui ont une relation bien plus forte que les autres médias.” Ainsi, la politique Lecteurs d’abord a été mise en place par les journaux du groupe. Le carnet d’impact en est déjà une illustration : demander leur avis aux lecteurs pour pouvoir progresser.
“On est utile à nos lecteurs et on veut toujours leur être encore plus utile, les défendre et maintenir notre lectorat” explique Frédéric. Le but de la consultation était de “parler de leur préoccupation en toute transparence.”
L’idée du groupe est de ne “pas faire le journal qu’on a envie de faire, mais celui que les lecteurs ont envie de lire”. Ainsi, cette politique propose de demander aux lecteurs de quels sujets ils souhaitent que les journalistes traitent.
Concernant les volontés de chacun (plus de faits divers, plus de sports…), “on n’est pas obligé de faire des choix drastiques, c’est une question de proportion.” L’idée du groupe est donc de “doser” chaque rubrique pour que le journal soit le plus intéressant pour tous les lecteurs.
