Prix Varenne 2023 : la Voix du Nord et le Journal du Médoc lauréats pour la presse locale

En pleine saison des prix littéraires, la Fondation Varenne (du groupe Centre France) décernait cette semaine ses prix, dans les différentes catégories.

Prix Varenne 2023 : la Voix du Nord et le Journal du Médoc lauréats pour la presse locale

En pleine saison des prix littéraires, la Fondation Varenne (du groupe Centre France) décernait cette semaine ses prix, dans les différentes catégories.

Edit du lundi 13 novembre : rajout des lauréats désignés par le jury photo, en PQR et dans les autres catégories.

Diapositive précédente
Diapositive suivante

Depuis 1989, c’est un des rendez-vous classique du monde de la presse : les prix Varenne, décernés par la fondation homonyme issue du groupe Centre France, récompense de nombreux journalistes pour leurs travaux réalisés lors de l’année précédente. Si la fondation met à l’honneur les « grands » médias nationaux (la radio, la presse quotidienne nationale, les magazines et agences), elle n’oublie pas -et c’est tout à son honneur- la presse locale. Deux jurys, l’un pour la PQR (presse quotidienne régionale) et l’autre pour la PHR (presse hebdomadaire régionale), doivent en effet délibérer pour élire les lauréats, parmi les dizaines de candidatures reçues.

En PQR, Sami Chebah, Lola Dufeu, Thomas Juchors, Johan Benazzouz et Tom Phan Van Suu récompensés

Sami Chebah est le grand gagnant de cette édition 2023, dans la catégorie PQR. Le journaliste de la Voix du Nord se voit décerner le Grand prix pour son dossier/reportage son reportage intitulé « Crack à Lille, l’exposition silencieuse ». Publiée en novembre 2022, sur quatre jour, cette enquête particulièrement fouillée et plonge les lecteurs dans l’obscur monde de la toxicomanie, en abordant tous les points de vue. Un remarquable travail prouvant une nouvelle fois que le long format et l’enquête ont leur place dans la presse locale.

Les deux premiers volets de l'enquête sur le crack publiée dans la Vix du Nord.

Le prix du jeune journaliste a été décerné à Lola Dufeu, pour son reportage publié dans Ouest France pour son reportage « Ces biographes racontent la vie des malades incurables ». Une enquête touchante publiée en avril dernier sur les souvenirs des malades en fin de vie.
Thomas Juchors se voit attribuer le  prix du reportage numérique. Son travail, publié dans Le Journal de Saône et Loire,  intitulé « Affaire Carole Soltysiak : laco, le Sphinx et l’ombre de Francis Heaulme » plonge les lecteurs dans une noire histoire de disparition.
Enfin du côté des photos, Johan Benazzouz reçoit également un prix, dans la catégorie photo et pour la PQR. Une récompense pour son cliché pris à Boulogne-sur-Mer de migrants qui ont pris la mer sous le nez des touristes. Et Tom Phan Van Suu du Dauphiné Libéré se voit décerner le Coup de cœur Canon de la photo pour «  Attaque au couteau d’Annecy : la terreur s’est emparée de la ville « .

En PHR, Dominique Barret et Maryne le Goff lauréats

Du côté de la PHR, le jury a salué le long papier de Dominique Barret en lui attribuant le Grand Prix. Ce reportage, publié pour les fêtes dans le Journal du Médoc (groupe PMSO) a permis au rédacteur en chef du titre de pousser la porte du cabaret transformiste installé depuis des années dans un petit village du département girondin. Une incursion tendre et drôle, tout en sensibilité et très respectueuse des artistes et du public.

Deux des quatre pages du dossier sur le cabaret transformiste.

Le second prix, celui du jeune journaliste, revient à Maryne le Goff. En septembre 2022, elle publiait dans la Ruche (l’hebdo de Brioude en Haute-Loire et sa région) une double page consacrée à un des tabous du monde agricole : le suicide des paysans. Des témoignages poignants pour un reportage sans sensiblerie.

La double page sur le suicide des agriculteurs publiée dans la Ruche.

Les autres lauréats

En presse magazine, trois prix ont été remis. Quentin Muller remporte le Grand prix pour son reportage « Yémen, les eaux noires de Total » publié dans l’Obs. Le prix du jeune journaliste revient à Pierre Sautreuil (avec l’aide de Thomas Guichard) pour son reportage « Les dessins perdus du Haut-Karabakh » publié dans la Croix l’hebdo. Enfin un prix spécial a été décerné au journaliste de Marianne Bruno Rieth pour « Corse : le péril jeune « .

En presse quotidienne nationale, le grand reporter Georges Malbrunot (le Figaro) se voit décerner le Grand prix pour son reportage  « En Iran, la jeunesse entre désobéissance et frustration face à la violence du régime. Quand l’Arabie saoudite du Prince Mohammed ben Salmane tente de se moderniser. » Lucie Beauge, de la rédaction de Libération, reçoit le prix de la jeune journaliste pour  « Soins palliatifs : aux Diaconesses, toute une vie dans une biographie ».

Dans la section radio, Cécilia Arbona (France Inter) reçoit le Grand Prix pour  « Le désir après 70 ans » et Baptiste Coulon (RFI) celui du jeune journaliste pour  « A Veckring, le quotidien d’un maire multi-casquettes ».

Enfin, dans la catégorie photo, outre Johan Benazzouz (cité plus haut pour la PQR), Mahmud Turkia de l’AFP est récompensé. Il emporte le Grand prix pour son cliché « Entre Tunisie et Libye, des migrants errent dans le désert « . Le prix photo jeune journaliste a été décerné à Pierre Terraz, de La Croix, pour sa photographie intitulée « Émeutes : la colère de Nanterre » .

La rédaction

Diapositive précédente
Diapositive suivante

Contact

Recevez les news de l'info locale

directement par mail