Dans une époque où les fake news et les pseudos reportages fleurissent sur des sites dits d’actualités mais animés par trolls et robots, il est bon de metter à l’honneur les vrais journalistes, ceux qui se battent au quotidien pour délivrer une actualité authentique, constrastée et vérifiée. C’est justement ce que fait depuis maintenant 33 ans la fondation Varenne, grâce aux prix décernés dans sept catégories (presse quotidienne régionale, presse quotidienne nationale, photo, radio, TV, JRI et presse hebdomadaire régionale).
Ce jeudi 7 décembre, membres des jurys et lauréats se retrouvaient à Boulogne-Billancourt, sur le scène de l’auditorium de la tour TF1. A leurs côtés, Jacques Mailhot, le président de la fondation Varenne, Philippe Page, conseiller spécial du président, mais aussi Christophe Deloire, délégué général des Etats généraux de la presse et secrétaire général de Reporter sans frontière, mais aussi président ce cette cérémonie.
Pas de grand suspens en ce qui concerne les lauréats, puisque les jurys s’étaient réunis il y a un peu plus d’un mois, et que les gagnants avaient été révélés dans la foulée. Mais pour tous, cette soirée était l’occasion de contextualiser les reportages mis en avant, et surtout d’affirmer leur attachement à leur métier, malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer désormais quotidiennement.
Cette cérémonie est aussi le moment idéal pour que se cotoient les plus grands reporters français (Georges Malbrunot, du Figaro, pour ne citer que lui), avec des dizaines d’autres, moins connus ou juste arrivés sur le marché du travail. Un échange d’expériences et de talents qui fait toute la richesse du prix Varenne.