Rachida Dati en faveur d’un coup de pouce pour la diffusion de la presse en zone rurale

A l'occasion du congrès annuel de Culture Presse (qui rassemble kisoquiers et marchands de journaux), la Ministre de la culture a voulu lancer un message fort à destination des diffuseurs de presse.

Rachida Dati en faveur d’un coup de pouce pour la diffusion de la presse en zone rurale

A l'occasion du congrès annuel de Culture Presse (qui rassemble kisoquiers et marchands de journaux), la Ministre de la culture a voulu lancer un message fort à destination des diffuseurs de presse.

Les choses bougeraient-elles au sein du ministère de la Culture ? Après des années durant lesquelles la diffusion de la presse a été quelque peu négligée, un message d’espoir a été lancé mercredi 5 mars.
Les marchands de journaux étaient en effet rassemblés ce jour-là pour le congrès annuel de Culture Presse, l’union des commerçants des loisirs et de la presse. Un rendez-vous durant lequel la profession n’a pu que constater la poursuite de la dramatique disparition des points de vente à travers la France. Un cercle vicieux dans lequel sont impliqués ces commerces mais aussi tous les titres de presse, et en priorité ceux de proximité, que ce soit la PQR ou la PHR.

La Ministre de la culture, Rachida Dati, n’était pas sur place, mais elle a adressé un message rempli autant de lucidité que d’espérance : « En dix ans, ce sont plus de 7000 points de vente qui ont disparu« , assène la ministre, rappelant qu’il en existe désormais 20000 désormais. « L’enjeu est crucial. C’est celui de la diffusion de l’information au plus près des lecteurs et des citoyens. » Et Rachida Dati de rappeler l’engagement du ministère, notamment avec l’utilisation des fonds de modernisation pour aider les commerces dans le cadre du plan de relance.
« J’ai tenu également à ce que cette aide soit renforcée pour les marchands en zone rurale. Il est essentiel pour moi de préserver ces lieux qui sont aussi des lieux de lien social. Ces lieux, je ne les considère pas comme des marques d’un passé que nous voudrions finalement faire survivre. Au contraire, il faut les concevoir comme des lieux tournés vers l’avenir et bien en prise avec les enjeux de demain.« 
Un bon signal pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être, dans un contexte économique particulièrement sensible et compliqué.
« La vitalité de toute la filière, cette chîine indispensable pour notre démocratie, repose évidemment sur celle des marchands« , conclut la ministre. «  Et la vitalité des marchands repose sur celle de la filière. Et c’est le sens de la mission que j’ai confiée à Sébastien Soriano. Je sais que les derniers échanges se poursuivent. C’est désormais à chacun de prendre ses responsabilités, car c’est ensemble que nous pourrons relever les défis qui sont devant nous.« 

Laurent Brunel

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