La longue liste noire des problèmes ne cesse de s’allonger pour la PQR. Et cette fois-ci, c’est le groupe Centre-France qui met en route son plan d’économies pour les prochaines années. Avec des mesures qui prendront effet dès les prochains mois.
La direction a en effet annoncé ce mardi 18 juin qu’un plan de départ volontaire allait être lancé. Il concernerait 70 personnes, dont 24 journalistes , sur les six départements que couvre le groupe. En parallèle, onze postes (sans qu’il ne soit précisé la nature de ceux-ci) seront créés.
Ce « projet d’adaptation pour l’avenir du groupe Centre France », selon ses termes, devrait s’accompagne dès le mois de septembre à la rentrée de septembre, de négociations avec les partenaires sociaux. Elles porteraient sur différents sujets dont la rémunération et le temps de travail.
Moins de papier et un hebdo à vendre
Le groupe explique ce plan notamment par une ’« érosion de la diffusion » de la version print de ses titres. Une diffusion classique qui, comme pour tous les autres titres ou groupes de la PQR, reste encore la principale sources de recettes. Alors, pour tenter d’alléger les factures, Centre France devrait, dès le 2 juillet prochain, réduire le format de ses titres (quotidiens ou hebdos) imprimés à Auxerre. Ce qui allègera logiquement ce poste qui a exposé depuis deux ans.
Autre mesure, qui concerne cette fois-ci la rédaction : la locale de la Montagne de Riom (sous-préfecture du Puy-de-Dôme, à seulement une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand) devrait fermer d’ici la fin de l’année.
Enfin, Centre-France souhaite vendre une de ses titres de PHR, en l’occurrence le Pays roannais, qui se situe à la limite de la zone de diffusion du groupe. Une vente qui risque de ne pas beaucoup rapporter, compte tenu de la morosité du marché en PHR.
Du côté des pistes pour tenter de redresser la barre, Centre-France mise sur la diversification, qui ne représente aujourd’hui qu’environ 10 % du chiffre d’affaires. Soizic Bouju, la PDG du groupe, estime qu’il faudrait arriver d’ici trois ans à ce que cette activité avoisine les 20%.
