Le spécialiste de la PQR a brossé un portrait peu envieux de la PHR qui subirait les transformations des quotidiens régionaux. « Je vois un changement, par rapport aux autres années il n’y a pas de repreneurs pour les titres de PHR. La PQR qui était le repreneur classique n’est plus au rendez-vous. Les éditeurs de PQR ont moins cette volonté impérialiste d’être monopolistique ou totalement dominant sur leur territoire, ils ont également d’autres problématiques à gérer ».
La PHR pas rentable ?
Le spécialiste déplore une PHR en déclin et qui n’offre pas d’opportunité aux jeunes. « Ils rêvent de transformer leurs actions, non pas en plomb, mais en or et dans la PHR il n’y a pas de levier quand on voit les liquidations judiciaires de plusieurs titres de presse ». La vraie question que se pose Jean-Clément Texier est de savoir si l’information qu’elle soit nationale ou locale est encore finançable. Jean-Clément Texier conclu sur un constat avec une touche d’humour : « Après ce message triste peut-être que vous me ne réinviterez plus, mais je suis toujours heureux d’être parmi vous au congrès ».