L’Intelligence artificielle générative, une rénovation majeure et magique

Quatre invités (Christophe Galichon, Nicolas Guyon, Nicolas Bernard et Fanny de Larue) ont vanté les bénéfices de l'intelligence artificielle générative à l'occasion d'une conférence jeudi 16 juin.

L’Intelligence artificielle générative, une rénovation majeure et magique

Quatre invités (Christophe Galichon, Nicolas Guyon, Nicolas Bernard et Fanny de Larue) ont vanté les bénéfices de l'intelligence artificielle générative à l'occasion d'une conférence jeudi 16 juin.
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« Si vous n’utilisez pas l’intelligence artificielle plus de 30 minutes par jour, vous passez à coté d’une révolution. » Les propos de Nicolas Guyon, fondateur du podcast Comptoir IA, ont le mérite d’être clair à l’égard des éditeurs : l’IA débarque dans nos vies et le monde du journalisme ne doit pas y échapper. Les groupes de presse sont déjà nombreux à l’expérimenter et l’utiliser au quotidien à l’image du groupe Sud-Ouest. « Nous avons une approche pluridisciplinaire de l’IA avec le marketing et la publicité qui l’utilise », introduit Christophe Galichon, secrétaire général. Si elle fait l’objet d’inquiétudes sur l’aspect déontologie et éthique, nul doute que l’IA présente un certain nombre d’avantages qui pourraient révolutionner toute une profession. « Il y a des gains de productivité, de performance et de créativité », poursuit-t-il. Sur l’aspect purement éditorial, l’IA vient en aide aux 50 000 contenus publiés par an pour le groupe. Les secrétaires de rédaction l’utilisent pour relire les papiers des CLP. Les règles en vigueur ? On ne touche pas au contenu et à la longueur du texte. « Nous l’utilisons pour améliorer le titre, l’accroche SEO, le découpage de l’article et un peu de grammaire », poursuit-il.

L’IA change les codes du métier

Affichettes pour les points de vente ou boite vocale pour le service client : l’IA s’immisce partout où elle passe à Sud-Ouest. Le groupe Le Messager l’utilise par ailleurs pour améliorer sa visibilité sur ses réseaux sociaux. En matière de création visuelle et éditoriale, l’intelligence artificielle est très sollicitée et cela fonctionne. « 80% de notre production sur Linkeldin est géré par l’IA. Nous avons plus d’abonnés et un meilleur taux d’engagement », se félicite Fanny de Larue, directrice générale du groupe. Même discours pour Sogemedia. Son directeur, Nicolas Bernard, détaille : « L’outil nous permet de passer d’un article classique (interview, brève, reportage) à un article format (Vrai/faux, décryptage, pour/contre), afin de valoriser l’information que l’on donne. » La révolution de l’IA ne fait que commencer…

Alexis Decorme

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