Prendre le même escalier sans jamais se croiser


Impossible de le rater : l’escalier à double révolution, inspiré du château de Chambord, est l’élément central du bâtiment. Ses deux volets imbriqués permettent de monter ou descendre sans jamais se croiser. L’escalier de gauche était réservé à la direction. Il menait à la salle du conseil d’administration. Celui de droite était emprunté par les employés pour rejoindre les bureaux. Aujourd’hui, l’ensemble de l’escalier est accessible aux visiteurs, mais les clivages sociaux d’autrefois ont disparu.
Des traces de la Première Guerre
Côté rue de Choiseul, un détail accroche le regard. Le mur conserve les traces d’un bombardement survenu dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918. Ces impacts d’obus ont été causés par le raid des bombardiers allemands Gothas qui lâchèrent près de 300 bombes sur Paris. Cette marque historique place le bâtiment comme témoin direct de la violence de la Première Guerre.


Une façade pleine de symboles


Haute de 36 mètres, la façade est inspirée du pavillon de l’Horloge du Louvre. Le fronton, œuvre du sculpteur Camille Lefèvre, présente une allégorie des activités bancaires : la banque distribuant les crédits, entourée du commerce et de l’industrie, puis du Rhône et de la Seine. Un peu plus bas, quatre colonnes encadrent la grande horloge centrale.
La salle des grandes décisions


Au premier étage, la salle du conseil d’administration s’étend sur 85 m². Boiseries, marbres verts, hauts plafonds et cheminée monumentale vous feront tourner la tête. C’était à l’époque, le lieu où se prenaient les décisions capitales. Au plafond, les plans de Lyon et Paris se font face, pour rappeler le poids de ces deux villes dans le développement de la banque. Sur les murs sont également dispatchés des blasons de Londres, Alexandrie, Madrid et Genève, illustration de l’expansion internationale du Crédit Lyonnais.
Découvrez l’histoire de ce lieu en cinq dates

