De la gravure à la vidéo. Les dessins de faits divers au fil des années

Depuis que la presse existe, les rédacteurs ont voulu illustrer les articles. Et les photos ou gravures pour les faits divers s'apparentent parfois à de l'art...

De la gravure à la vidéo. Les dessins de faits divers au fil des années

Depuis que la presse existe, les rédacteurs ont voulu illustrer les articles. Et les photos ou gravures pour les faits divers s'apparentent parfois à de l'art...

Cet article vient en complément de celui publié en pages 38-39 du magazine PHRases #27.

Illustrer un crime est parfois un casse-tête pour les journaux. Et ce l’est encore plus lorsqu’il s’agit de narrer graphiquement un procès. Mais à l’époque ou la photo n’est pas une alternative, le fait divers était donc gravé, ou dessiné. Jusqu’au moindre détail. Aujourd’hui, la donne a changé. Internet et les réseaux sociaux permettent à n’importe qui de faire circuler des images ou des vidéos de violences, d’actes criminels. Alors, faut-il les réutiliser ?
En janvier 2021, la vidéo surveillance de l’agression de Yuriy, 15 ans, est largement diffusée sur les réseaux sociaux, et reprise par certains sites de presse. Est-ce pertinent de montrer un acte d’une telle violence à un large public ? « Quelle est la valeur informative ? Mobilise-t-on pas davantage l’émotif ? C’est toute la question du “montrable”, et le débat n’est pas clos. » pose Anne-Claude Ambroise-Rendu, chercheuse au laboratoire Centre d’Histoire Culturelle des Société Contemporaine à Versailles.

MATTEO URRU

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